La conversion de l’énergie solaire en électricité est une excellente solution environnementale. Les cellules photovoltaïques, dont sont faits les panneaux solaires, sont une source d’électricité propre, sans émissions de dioxyde de carbone et de gaz d’échappement nocifs.
Comme tous les appareils électriques sont adaptés à certains paramètres de l’électricité (tension, fréquence), il n’est évidemment pas possible d’utiliser directement l’énergie produite par les panneaux photovoltaïques. De plus, l’électricité disponible à certaines heures ne répond pas forcément aux besoins des membres du foyer, et elle n’est pas produite du tout pendant la nuit puisqu’il n’y a aucune luminosité. Il faut donc un ensemble complet pour alimenter la maison en énergie photovoltaïque de manière régulière et continue :
- panneaux photovoltaïques composés de cellules photovoltaïques,
- un convertisseur photovoltaique,
- un onduleur de charge,
- les compteurs de production et de consommation d’électricité,
- du câblage,
- une batterie avec régulateur de charge.
Une fois que vous bénéficiez de la bonne structure et installation, la production peut démarrer, mais avant, il faut penser à avoir préparé le terrain et pouvoir stocker l’énergie récoltée dans la journée par le panneau solaire pour vous en servir quand vous en avez besoin. Et pour cela, il existe deux schémas possible, l’installation dite « hors réseau » et l’installation connectée.
L’installation photovoltaïque « hors réseau » – fonctionnement – définition – matériel
S’il n’y a pas de ligne électrique à portée et qu’il n’y a aucun moyen de transférer l’excédent au réseau ou de le récupérer en cas de besoin, on utilise un système appelé hors réseau. L’énergie est stockée dans des batteries ou plus souvent appelé banc de batterie. Pendant les périodes où vos panneaux solaires ne produisent pas d’électricité ou lorsque la demande d’énergie est supérieure à l’offre actuelle, l’énergie stockée dans les batteries est utilisée. Dans ce cas de figure, un onduleur réinterprète le courant continu des batteries en courant alternatif pour alimenter le réseau domestique. Cette installation comprend généralement les dispositifs suivants : panneau solaire – convertisseur et onduleur – régulateur de charge (si absent du convertisseur ou de l’onduleur) – batteries – câbles et gaines de sécurité.
L’installation photovoltaïque connectée ou directe – composition et organisation
L’installation est raccordée au réseau électrique public. L’électricité excédentaire peut être réinjectée dans le réseau, d’où elle peut être également prélevée en cas de besoin, et l’énergie excédentaire pendant la période peut être vendue et facturée. Une autre option consiste à utiliser l’énergie photovoltaïque en continu et à stocker l’excédent dans des batteries. Cette option entraîne des coûts supplémentaires et vous perdez définitivement le bénéfice du service de comptage net, c’est-à-dire la facturation périodique au réseau d’alimentation électrique.
Un compteur bidirectionnel joue un rôle important dans une telle installation. Sa tâche consiste à compter la quantité d’électricité produite par l’installation photovoltaïque et la quantité prélevée sur le réseau. Sur cette base, le prosommateur, c’est-à-dire le consommateur individuel qui est aussi le producteur d’électricité, règle ses comptes avec le réseau public.
Comment se déroule la vente du surplus d’électricité au réseau ?
Un système photovoltaïque, qui produit de l’électricité à partir de l’énergie solaire, l’affecte d’abord aux besoins propres du domicile. S’il y a un surplus du côté du producteur, il est transféré au réseau via un compteur intelligent bidirectionnel. La nuit et lorsque le rayonnement solaire est limité, comme les jours de pluie et de nuages, l’énergie « manquante » est prélevée sur le réseau. Toutefois, selon la réglementation, il est possible de reprendre l’énergie transmise au réseau à raison de 0,8 kWh pour 1 kWh. On peut dire que le stockage de l’énergie dans le réseau coûte 20 % de son volume. Toutefois, par rapport à l’option de la batterie, il s’agit d’une solution très pratique.
Un surplus considérable d’énergie produite pendant les mois d’été peut être utilisé avec succès en hiver pour chauffer la maison et l’eau.